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à propos de l’auteur…
Ramana Maharshi est un jñāna-yogin et guru indien de l’Advaita Vedānta, né le 30 décembre 1879 sous le nom de Venkataraman Aiyer et mort le 14 avril 1950. Son enseignement, dans la tradition de la non-dualité, est essentiellement centré sur la notion du Soi et la question «Qui suis-je?». Il est considéré comme l’un des plus grands sages de l’Inde traditionnelle.
Venkataraman est né à Tiruchuli (en) près de Madurai, dans le sud de l’Inde, au Tamil Nadu en 1879. Son père était avocat, il meurt en 1892. Enfant, il apprend l’anglais à l’école de missionnaires américains. À 16 ans, en parfaite santé, il est saisi d’une profonde peur morbide. S’allongeant sur le sol, il mime sa mort et l’état de cadavre. Le choc de cette expérience provoque une libération et Ramana Maharshi se rend compte que la mort ne concerne que son corps:
«Donc je suis Esprit transcendant le corps. Le corps meurt mais l’Esprit qui le transcende ne peut être atteint par la mort. Cela signifie que je suis l’Esprit qui ne meurt pas.»
Il entre alors dans une extase profonde à travers l’immersion de l’âtman dans le brahman. Cette expérience mystique le transforme et lui fait comprendre la nature de la vie. Il se rend alors dans un temple à Tiruvannamalai et restera presque immobile, pendant plus de 2 ans, dans un état de total détachement. On doit lui donner à manger pour qu’il ne meure pas de faim.
En 1899, il se retire dans une grotte de la colline sacrée d’Arunachala. En 1922, il s’installe dans l’ashram géré par sa mère puis son frère, et attire à lui de nombreuses personnes en quête spirituelle.
Sa rencontre avec le pandit Ganapati Shastri marque le début de sa vie publique: apprenant que le nom du Swami était Venkataraman, il abrégea celui-ci en «Ramana» et proclama que désormais le Brahmana Swami devait être connu dans le monde entier sous le nom de «Bhagavan Sri Ramana Maharshi». Bhagavan signifiant «divin» et Maharshi «grand sage».
Sa réputation commença à dépasser les frontières du pays et il est alors devenu, sans l’avoir voulu ni refusé, un maître spirituel pour de nombreux disciples.
Il est considéré par certains, tels Jean Herbert et Alexandre Astier, comme un des plus grands sages de l’Inde du XXe siècle. Les pères Henri Le Saux et Jules Monchanin ont reçu le darshan de Ramana Maharshi en 1950, peu avant sa mort.
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