Description
Ce “Cahier de l’Hermétisme” consacré à Jacob Böhme permet de prendre la mesure de cet auteur visionnaire qui fut aussi publiquement diffamé à son époque.
Si son œuvre paraît se présenter elle-même comme une initiation, Böhme se défend de faire autre chose que de transcrire ce qui lui est révéler.
Le livre contient deux textes rares qui n’ont connu qu’une édition en 1807 dans une traduction en français de Louis Claude de Saint Martin, qui condensent l’essentiel de la pensée de Böhme :
– De la base sublime et profonde des six points théosophiques
– Mysterium Pansophicum ou Instruction fondamentale sur le mystère céleste et terrestre
Témoignages
Charles 1er d’Angleterre :
“Dieu merci, il existe encore des hommes capables, grâce à leur propre expérience, de porter témoignage de Dieu et de son verbe.”
GWF Hegel :
“L’idée fondamentale de celui qui fut le premier philosophe allemand est que tout doit être maintenu dans une unité absolue, l’unité divine qui réunit en son sein tous les contraires…”
Louis Claude de Saint Martin :
“Je crois rendre service au lecteur en l’engageant à faire connaissance avec cet auteur ; mais en l’invitant surtout à s’armer de patience et de courage pour n’être pas rebuté par la forme peu régulière, par l’extrême abstraction tant il est difficile de rendre cette matière délicate dans une langue humaine…”
Emmanuel Hirsch :
“Il est permis de voir dans l’œuvre de Böhme le point culminant, et en même temps le point final d’un mouvement collatéral, prophétique et mystique, né de la Réforme de Luther. Mais précisément à ce titre, Böhme représente historiquement un maillon central de la chaîne qui relie ce mouvement ancien aux idées nouvelles qui jaillissent à la fin du XVIIe siècle. Par la puissance et la profondeur de son esprit, il exerce – en fait surtout, à partir de la publication de ses œuvres complètes en 1682 à Amsterdam – une influence considérable sur tous ceux qui, jusqu’à nos jours, sont tourmentés par l’inquiétude religieuse et visent au dépassement de l’Église telle qu’elle est et du piétisme clérical. Du point de vue de l’histoire de la théologie, il doit être considéré comme l’ancêtre du piétisme radical.”
…