Né à Ovalle (Chili) le 04/10/1949 et mort à Oviedo (Espagne) le 16/04/2020, Luis Sepúlveda est un romancier, poète et cinéaste chilien.
Dès 1961, il milite dans les jeunesses communistes. À 17 ans, il publie son premier livre, un recueil de poèmes, et obtient un poste de rédacteur dans le journal Clarín. « Crónicas de Pedro Nadie », un recueil de contes, est paru en 1969.
En 1975, il finit par être emprisonné et condamné à 28 ans de prison. Il n’en fera que deux et demi dans une prison pour opposants politiques, grâce à l’intervention d’Amnesty International. Sa peine est commuée en 8 ans d’exil en Suède. En fait, il va voyager et sillonner l’Amérique du Sud : Équateur, Pérou, Colombie, Nicaragua.
En Équateur, il fonde une troupe de théâtre dans le cadre de l’Alliance française. En 1978, il participe à une recherche de l’Unesco sur l’impact de la colonisation sur les populations amazoniennes et passe un an chez les Indiens Shuars. Lors de son séjour au Nicaragua, il s’engage dans la lutte armée aux côtés des sandinistes; il intègre en 1979 la Brigade Internationale Simón Bolívar.
Après la victoire de la révolution, il travaille comme reporter. Il part ensuite pour l’Europe comme journaliste et s’installe en 1982 à Hambourg en Allemagne où il passe quatorze ans. À cette même année, il devient très actif au sein de l’organisation Greenpeace où il restera jusqu’en 1987.
Son premier roman, « Le vieux qui lisait des romans d’amour » (1988), traduit en trente-cinq langues et adapté au grand écran en 2001, connaît un succès planétaire et lui a apporté une renommée internationale.
En 1996, il s’installe à Gijón, dans le nord de l’Espagne, où il fonde le Salon du livre ibéro-américain. Il écrit des chroniques pour plusieurs journaux italiens. « Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler » publié en 1996, est un autre succès de l’auteur qui a reçu plusieurs prix pour son œuvre.
Il laisse une œuvre foisonnante composée de romans, des livres pour enfants, des scénarios etc.
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