Description
Le Commentaire de Carl Gustav Jung sur le traité taoïste du Mystère de la Fleur d’Or constitue dans son oeuvre une étape cruciale : il inaugure sa recherche, aujourd’hui devenue incontournable, sur les civilisations orientales, et annonce quelques-uns des grands thèmes privilégiés – comme l’âme ou la quête d’une conscience totale – à partir desquels va se structurer dorénavant la psychologie des profondeurs.
Ce commentaire est ici accompagné de dessins chinois anonymes du XIIIème siècle représentant les quatres stades de la méditation et de mandalas européens sélectionnés par Jung, ainsi que de certains textes – dont une remarquable préface au YI Jing – qui jalonnèrent son exploration de la spiritualité chinoise traditionnelle.
Ce commentaire en fin de compte, ne peut vraiment être compris que si l’on entend bien qu’il est d’abord écrit pour explorer la réalité de ce monde intermédiaire, en dégager les structures, bref en dresser la phénoménologie et commencer d’en construire une science qui ne serait pas tant une science de l’âme qu’une science des expériences où l’âme se manifeste.