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Editions du Septénaire
eLibrairie Spiritualité Gnose Hermétisme

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Commentaire du Notre Père

13,50

Traduit du latin et présenté par Éric Mangin – Postface de Marie-Anne Vannier – Editions Arfuyen

Ce huitième ouvrage de Maître Eckhart aux Éditions Arfuyen aborde l’œuvre latine avec un court traité, le Commentaire du Notre Père, traduit ici pour la première fois.

Son intérêt est double: d’une part, c’est une réflexion sur un texte fondamental et connu de tous, le Notre Père, et qui s’adresse donc à un public plus large; d’autre part, le Commentaire mobilise l’ensemble de la culture d’Eckhart et permet de mieux comprendre ses sources, de Cassien et Augustin à Jean Chrysostome et Maxime le Confesseur.

Quant à la magnifique Prière de Maître Eckhart, elle est ici publiée pour la première fois en édition bilingue (trad. Gérard Pfister) et en traduction intégrale.

Le Commentaire du Notre Père apparaît dans deux manuscrits, dont le célèbre manuscrit de Cues de 1444. L’attribution du Commentaire à Eckhart est néanmoins certaine, du fait de nombreuses similitudes avec d’autres œuvres eckhartiennes. Eckhart y fait lui-même expressément allusion dans son Commentaire sur l’évangile de Jean.

Le Commentaire du Notre Père propose une méditation sur la prière chrétienne. Prier, c’est s’adresser à Dieu et lui parler. Eckhart insiste également ici sur le caractère communautaire et ecclésial de la prière. Enfin, la prière du Notre Père n’est pas seulement un modèle pour les hommes, elle est aussi et surtout la prière du Christ lui-même. Prier, c’est donc entrer dans la prière du Christ, se conformer à lui, et devenir Fils du Père.

Le rapprochement entre l’œuvre latine et l’œuvre allemande permet ainsi de montrer que les expressions les plus audacieuses d’Eckhart trouvent en réalité leur fondement dans la tradition la plus classique.

Éric Mangin, prêtre diocésain, est chargé de cours à la faculté de philosophie de l’université catholique de Lyon et membre de l’équipe de recherche sur les mystiques rhénans. Marie-Anne Vannier, professeur à la faculté de théologie de l’université de Metz, a déjà préfacé trois ouvrages d’Eckhart parus dans la même collection.

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La structure de ce traité suit la progression du texte biblique verset par verset , et mot à mot. Après une introduction qui porte sur la phrase “Notre Père qui es aux cieux”, Eckhart distingue d’une part les trois premières demandes concernant Dieu, et d’autre part les quatre dernières qui s’appliquent à l’homme.

Il s’inscrit dans un genre littéraire tout à fait classique en théologie et rejoint par exemple l’oeuvre de Cyprien. Le texte d’Eckhart se présente comme un ensemble de notes et rappelle ainsi l’allure de sermons latins.

Il ne s’agit pas ici de faire une analyse exhaustive du traité, mais il peut être intéressant de noter comment Eckhart fait intervenir plusieurs niveaux de lecture et d’interprétation, rappelant ainsi les grands principes de l’exégèse médiévale.

Ainsi, le “Commentaire de Notre Père” propose une méditation sur la prière chrétienne: Qu’est-ce que la prière et comment faut-il prier? La prière du Notre-Père n’est pas seulement un modèle pour les hommes, elle est aussi et surtout la prière du Christ lui-même.

Le Commentaire du Notre Père se situe précisément dans l’ensemble de la pensée eckhartienne et en particulier par rapport à la question du détachement, qui est l’axe central de sa prédication en langue allemande.

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Informations complémentaires

Poids 0,150 kg
Dimensions 18 × 12 × 1,2 cm
ISBN

978-2845900684

Date de parution

2005

Nombre de pages

101

Auteur

ECKHART, Maître

Eckhart von Hochheim, dit Maître Eckhart, (c. 1260 - c. 1328) est un spirituel, théologien et philosophe dominicain, le premier des mystiques rhénans. Il étudia la théologie à Erfurt, puis Cologne et Paris. Il enseigna à Paris, prêcha à Cologne et Strasbourg, et administra la province dominicaine de Teutonie depuis Erfurt. De 1294 à 1298, Eckhart est prieur du couvent dominicain d'Erfurt. C'est à cette époque qu'il rédige sa première grande oeuvre (en moyen haut allemand), les "Entretiens spirituels". En 1302, il obtient la maîtrise en théologie de l'université de Paris. Frère Eckhart devient "Maître Eckhart de Hochheim". De 1303 à 1311, il demeure à Erfurt, où il est élu premier provincial de la province dominicaine de Saxonia (qui regroupe alors 47 couvents de frères). Dès cette époque, certains de ses sermons transposent pour un auditoire non universitaire, mais cependant lettré, l'essentiel des thèses soutenues contre les théologiens franciscains de Paris. Vers 1311, Maître Eckhart est envoyé une seconde fois à Paris pour y enseigner. Cette charge d'enseignement est un honneur exceptionnel, dont seul Thomas d'Aquin a bénéficié. C'est la preuve de l'immense crédit dont il jouit à l'époque. Mais les ennuis ne tardent pas. En 1326, un procès d'inquisition est lancé contre lui. C'est la première fois qu'un Maître en théologie, qui plus est la principale figure intellectuelle de son Ordre, est objet d'inquisition. Il lui est notamment reproché ses prédications "vulgaires", trop accessibles au peuple, aux gens "simples". Eckhart meurt en 1328, avant de connaître la sanction finale. La prédication eckhartienne de la vraie pauvreté sera reprise par un strasbourgeois, Jean Tauler. Babelio
UGS 9782845900684 Catégories , Éditeur

Informations complémentaires

Poids 0,150 kg
Dimensions 18 × 12 × 1,2 cm
ISBN

978-2845900684

Date de parution

2005

Nombre de pages

101

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