Notre patrimoine culturel et toute la Tradition n’ont de cesse d’exposer les joies et tribulation de l’amour humain.

Source de descentes vertigineuses au cœur de la psyché, d’expériences douloureuses où s’entremêlent les sentiments contradictoires de la mort et de la vie, source aussi de nos plus grandes questions–existentielles et métaphysiques-, inspirations et créations: l’amour est la toile de fond de notre existence. À tel point que la langue grecque propose quasiment une dizaine de mots pour en décrire les nuances et qualités!

Comment expliquer la folie de cet amour qui s’empare des êtres humains? On peut parler d’hormones, bien sûr, mais est-ce bien le fond de la question?

Celui qui, délaissant les lieux communs, se penche sérieusement et avec gravité sur le sujet accède à la clé qui ouvre la porte des mystères.

Car la réalité même de l’amour prend sa source dans le cœur, précisément là où réside le principe absolu de l’unité parfaite – une force atomique que rien, dans notre univers connu, ne peut expliquer. Il s’agit d’une réalité structurellement inscrite en l’homme, dont parlent les enseignements de tous les continents et toutes les époques: un mystère au grand jour, en somme!

C’est ce principe absolu, cette Unité qui est en nous mais pas à nous, que nous recherchons sans le savoir. C’est lui qui inspire et donne toute sa force à notre quête sans fin de l’amour…