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Editions du Septénaire
eLibrairie Spiritualité Gnose Hermétisme

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Sur l’humilité

14,00

Editions Arfuyen

Les textes ici rassemblés sont consacrés à l’un des thèmes fondamentaux de la pensée eckhartienne, le plus constant aussi et le moins bien compris: l’humilité. La doctrine de l’humilité s’inscrit au plus vif d’une confrontation entre philosophie et théologie, qui connaît son apogée en ce XIVe siècle.

La doctrine eckhartienne de l’humilité s’inscrit au plus vif d’une confrontation entre philosophie et théologie, qui connaît alors son apogée. D’un côté, la grandeur d’âme, la «magnanimité» des philosophes inscrits dans la lignée d’Aristote, de l’autre, l’«humilité» du théologien et la vertu du moine mendiant.

Pour Eckhart, l’humilité est la racine de la diffusion de Dieu. Dieu ne peut «refuser aucune grâce à l’homme humble, non plus qu’en accorder aucune à l’orgueilleux». L’orgueil, c’est la magnanimité sans l’humilité, la nature sans la grâce, la philosophie sans le Christ. L’«humilité» n’est donc pas seulement une vertu morale. C’est une vertu ontologique et plus qu’ontologique. C’est une «racine plantée dans le fond de la déité».

La doctrine de l’humilité que Maître Eckhart est venu dire «à Paris, dans l’école» est une doctrine de la divinisation. Mais les «grands maîtres de Paris» ne l’ont pas comprise. Eckhart a pu simultanément passer pour un «fou», aux yeux des philosophes de métier, pour un «hérétique» aux yeux des spirituels et pour un «aristotélicien radical» aux yeux des théologiens conservateurs qui, jusqu’en la Curie d’Avignon, l’ont accusé d’avoir professé «l’éternité du monde».

Cette triple incompréhension a eu ses conséquences. C’est le point de départ médiéval d’une opposition entre «philosophie» et «mystique» qui pèse encore aujourd’hui.

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Informations complémentaires

Poids 0,175 kg
Dimensions 18 × 12 × 1,3 cm
ISBN

978-2845900776

Date de parution

2005

Nombre de pages

115

Auteur

ECKHART, Maître

Eckhart von Hochheim, dit Maître Eckhart, (c. 1260 - c. 1328) est un spirituel, théologien et philosophe dominicain, le premier des mystiques rhénans. Il étudia la théologie à Erfurt, puis Cologne et Paris. Il enseigna à Paris, prêcha à Cologne et Strasbourg, et administra la province dominicaine de Teutonie depuis Erfurt. De 1294 à 1298, Eckhart est prieur du couvent dominicain d'Erfurt. C'est à cette époque qu'il rédige sa première grande oeuvre (en moyen haut allemand), les "Entretiens spirituels". En 1302, il obtient la maîtrise en théologie de l'université de Paris. Frère Eckhart devient "Maître Eckhart de Hochheim". De 1303 à 1311, il demeure à Erfurt, où il est élu premier provincial de la province dominicaine de Saxonia (qui regroupe alors 47 couvents de frères). Dès cette époque, certains de ses sermons transposent pour un auditoire non universitaire, mais cependant lettré, l'essentiel des thèses soutenues contre les théologiens franciscains de Paris. Vers 1311, Maître Eckhart est envoyé une seconde fois à Paris pour y enseigner. Cette charge d'enseignement est un honneur exceptionnel, dont seul Thomas d'Aquin a bénéficié. C'est la preuve de l'immense crédit dont il jouit à l'époque. Mais les ennuis ne tardent pas. En 1326, un procès d'inquisition est lancé contre lui. C'est la première fois qu'un Maître en théologie, qui plus est la principale figure intellectuelle de son Ordre, est objet d'inquisition. Il lui est notamment reproché ses prédications "vulgaires", trop accessibles au peuple, aux gens "simples". Eckhart meurt en 1328, avant de connaître la sanction finale. La prédication eckhartienne de la vraie pauvreté sera reprise par un strasbourgeois, Jean Tauler. Babelio
UGS 9782845900776 Catégories , Éditeur

Informations complémentaires

Poids 0,175 kg
Dimensions 18 × 12 × 1,3 cm
ISBN

978-2845900776

Date de parution

2005

Nombre de pages

115

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